Rue de l’échaudé 75006 PARIS
DEBORD
Renfort de plancher traditionnel parisien :
· Structure intégrée dans l’épaisseur
· Augmentation de la charge admissible
Technique autorisant la mise « en apparents » des poutres en bois avec :
· Reconstitution de la tenue au feu.
· Reconstitution et renfort d’isolation phonique
Etat initial :
Etat final:
Pr
Vue en plan
On distinguera 3 phases : - Le renfort de structure,
- Les revêtements supérieurs,
- Le plafond inférieur
Renfort de struture :
Etaiement :
Etaiement de sécurité sous le plancher à reprendre, une batterie de 4 ou 5 étais perpendiculaire aux solives et sur toute longueur.
Observation : Cette précaution est nécessaire mais, pour ce type d’intervention, les reprises d’étaiement aux étages inférieurs ne sont pas indispensables. En effet, aucune charge ne doit normalement être appliquée.
Les étais ne doivent pas être bloqués, ils doivent être cloués pour ne pas tomber lors des démolitions ou de la mise en charge.
Ouverture :
Ouverture des saignées dans l’aire en plâtre.
Structure :
Pose des fers au niveau de l’aire en plâtre, soit le dessus à 6 cm environ au-dessus des poutres.
Réservations :
Dégager un espace suffisant sous les fers au droit des croisements de bois, en praticant si c’est nécessaire une « encoche » dans la partie supérieure du bois.
L’espace libre sous les fers doit permettre de remettre à niveau, si c’est nécessaire, l’ensemble du plancher en le soulevant lors de la mise en charge, mais surtout de permettre la flexion des nouveaux fers lors de cette mise en charge.
Suspentes :
Mettre en place les suspentes
Mise
en charge :
Serrer progressivement l’ensemble des suspentes avec contrôle des niveaux et flêches.
« Pointer » ou souder les écrous.
Refermeture d’aire
en plâtre :
Disposition d’un treillis galvanisé d’armature galvanisé type « Nergalto » de part et d’autre des fers.
Réalisation des raccords de forme au mortier d’agile expansé (billes d’argile / ciment)
Revêtement supérieur :
Aire
en plâtre :
Vérification de la planéité
Raccords de plâtre éventuels sur les trous.
Remise à niveau au mortier d’argile expansé ou polystyrène, si flaches importanes (Plus de 3cm).
Matelas
laine de roche :
Disposition du matelas support de chape flottante
Remontés en plinthes
Polyane général
Observation : Ce matelas doit être absolument continu, aucun gravats, trous ou « point dur » ne doit pouvoir transmettre de vibrations entre la chape et le plancher une fois le béton coulé.
Chape
flottante :
Disposition d’un treillis type « de carreleur ».
Réalisation d’une chape au mortier sable/ciment dosée à 400 Kg/m3 de 5 cm d’épaisseur (4 à 7 cm).
Revêtement :
Suivant les cas :
· Carrelage collé
· Parquet collé ou flottant
· Moquete collé
· Peinture de sol
· Béton ciré
Plafond « poutres apparentes » :
Réseaux :
Canalisation diverses entre solives, en partie haute. (Electricité)
Observations : Percer de préférence au milieu des solives plutôt que de faire des saignées sur le dessus ou le dessous. Si des saignéessont nécessaires, il faut les réaliser sur les bords et non au milieu de la portée des poutres et solives.
Plénum :
Disposer un matelas léger entre les solives, en partie haute.
Plâtre
entre solives :
2 possibilitées :
1 - Placosyl :
Placoplâtre vissé sur tasseaux ou montants métalliques.
Observation : Plâtre de 10 ou 13 mm, moins performant en terme d’isolation que le plâtre traditionnel.
2 - Plâtre traditionnel :
Treillis galvanisé type « Nergalto » cloué.
Plâtre traditionnel entre solive, au milieu de la hauteur environ.