Un
mur :
Il résiste
très bien à une charge verticale importante
Il
ne supporte pas les efforts perpendiculaires, il se fissure, bascule, se
désagrège L
Une
poutre :
Elle
reçoit des charges verticales et les transmets en des points écartés
Elle
permets d’enjamber des espaces libres.
Les
efforts à l’intérieur d’une poutre sont complexes et parfois phénoménaux
Pour
faire simple, le haut est comprimé, le bas est tendu et entre les deux il faut
empêcher le glissement.
A partir de là, on peut
composer une poutre avec des éléments différents et divers en renforçant une
vielle poutre bois par un élément métallique, ou en bois, ou en béton, par le
dessus donc comprimé, ou par le dessous ou il sera tendu. L’élément rajouté
pourra être plus petit et plus discret qu’une nouvelle poutre autonome.
L’insertion dans l’existant sera facilitée.
Dans cet immeuble, une courette a été annexée aux appartements sur chaque étage, du coup le mur de refend proche gênait les aménagements. Il nous a été confié la suppression de ce mur en pans de bois, en le remplaçant par une poutre que nous avons composée avec les bois existants.
Dans
l’appartement figurant ci-dessous, l’aménagement de l’appartement n’étant pas
prévue tout de suite, nous avons refermé ce mur à l’identique, mais, il n’était
plus porteur.
Le
problème ici était la « mise en charge », afin que notre poutre
devienne effectivement porteuse.
Si
nous ne l’avions pas fait, c’est au moment de la suppression de ce mur qu’elle
aurait un peu fléchie, et se serait « mise en charge ».
Le
problème aurait alors été l’apparition de fissures aux étages supérieurs, ce
qu’il faut éviter.
La méthode a donc été de dilater ce fer en le chauffant, avant de le solidariser à la poutre. En se refroidissant, il se rétracte, ce qui crée une « contre-flèche » tendant à la soulever, ce qui la rend porteuse.